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  • Dominique Joubert

Les récepteurs dopaminergiques dans les adénomes sécrétant la prolactine humaine

Les récepteurs dopaminergiques dans les adénomes sécrétant la prolactine humaine: une étude quantitative.

Des récepteurs dopaminergiques ont été observés sur les membranes de 26 adénomes sécréteurs PRL humains. Deux sites de liaison ont été trouvés pour la [3 H] dompéridone, un antagoniste sélectif de la dopamine, avec un Kd1 de 0,29 ± 0,06 nM et un Kd2 de 4,19 ± 0,7 nM (n = 5). Bmax1 et Bmax2 (nombre maximum de sites de liaison, respectivement premier et second sites) varient d’un adénome à l’autre. En considérant Bmax1, deux catégories différentes d’adénomes sécrétant la PRL ont été distinguées, l’une avec une concentration de récepteur supérieure à 250 fmol / mg de protéine et d’autres avec des concentrations plus faibles de récepteur (<250 fmol / mg de protéine). Dans ce dernier cas, lorsque l’on considère le volume de la tumeur, on a trouvé un taux plasmatique plus élevé de PRL. Deux sites de liaison pour la [3 H] dompéridone ont également été trouvés dans l’hypophyse humaine normale avec des valeurs de Kd similaires à celles des adénomes (0,18 ± 0,04 et 3,95 ± 0,35 nM). Le même nombre de sites de liaison a été observé dans les hypophyses normales et dans les adénomes sécréteurs de PRL. Cependant, lorsqu’on considère la densité des cellules sécrétrices de PRL dans les deux tissus différents (les prolactinomes contiennent 2 ou 3 fois plus de cellules sécrétrices de PRL que le tissu hypophysaire humain), on peut soupçonner un défaut inhibiteur dopaminergique dans les adénomes sécréteurs de PRL

Bression D, Brandi AM, Martres MP, Nousbaum A, Cesselin F, Racadot J, Peillon F.

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